Ils installent un poêle à granulés chez eux et font le bilan 1 an plus tard, le résultat étonne

Par L'équipe Optireno

Ils installent un poêle à granulés chez eux et font le bilan 1 an plus tard, le résultat étonne
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Le choix d’un système de chauffage est un enjeu crucial pour chaque foyer, notamment en termes d’économies d’énergie et de confort. Parmi les options disponibles sur le marché, les poêles à granulés connaissent un engouement certain. Mais est-ce réellement rentable d’investir dans ce type d’appareil ? Hélène et Maxime ont fait récemment l’acquisition d’un poêle à bois dans leur logement de 70 m² : 1 an plus tard, ils témoignent !

Les avantages du poêle à granulés

Le poêle à granulés, ou à pellets, présente plusieurs atouts qui séduisent de plus en plus de foyers :

  • Une performance énergétique élevée : grâce à la qualité de la combustion et à son rendement supérieur à 80%, cette solution permet de limiter les déperditions de chaleur et ainsi réaliser des économies d’énergie. « Ce qui nous a séduit, c’est surtout la performance énergétique. Notre poêle a un rendement de 85%, ce qui nous a permis de vraiment limiter notre consommation, » confie Hélène. En installant un poêle à granulés à la place d’un vieux chauffage, on augmente plus facilement son DPE : « nous sommes passés de F à D sur le diagnostic de performance énergétique, en installant le poêle et en isolant 4 murs intérieurs », précise le couple.
  • Des coûts d’installation moins élevés que d’autres systèmes : par rapport à une chaudière traditionnelle ou un chauffage central, l’installation d’un poêle à granulés est généralement moins coûteuse. « Nous avons investi environ 3 500 € dans notre poêle à bois, installation comprise. Un an après, nous avons réduit notre facture d’énergie de 40% » ajoute Maxime. Ce qui en fait aujourd’hui un des meilleurs chauffages d’un point de vue rapport performance énergétique/prix.
  • Un aspect écologique : les granulés sont fabriqués à partir de sciure et de copeaux de bois issus de la filière forêt-bois. Ce combustible renouvelable contribue donc au développement d’une économie circulaire et locale. « Nous avons aussi apprécié l’aspect écologique. Les granulés que nous utilisons sont produits localement, ce qui réduit notre empreinte carbone, » souligne Hélène.
  • Une facilité d’utilisation : le poêle à granulés est équipé d’un réservoir qui permet de stocker les pellets et d’alimenter automatiquement la combustion, sans intervention régulière de l’utilisateur.

Les inconvénients à considérer

Cependant, certains aspects moins attractifs doivent être pris en compte avant de décider d’investir dans un poêle à granulés :

  • Un coût d’achat plus élevé que pour un poêle à bois traditionnel : le prix d’un poêle à granulés peut varier de 2000 € à 6000 € selon les modèles et les options, contre environ 1000 € à 5000 € pour un poêle à bûches de qualité similaire.
  • Des frais d’entretien : bien que la maintenance soit généralement simple, quelques opérations sont nécessaires comme le nettoyage régulier du brûleur, l’évacuation des cendres ou encore le ramonage annuel obligatoire. De plus, le poêle à granulés fonctionne à l’électricité, qui peut représenter une dépense supplémentaire à long terme. « Il faut être conscient des frais d’entretien. Nous dépensons environ 100 € par an pour le nettoyage et le ramonage, ce qui reste acceptable » précise Maxime.
  • Une dépendance à la disponibilité des granulés : en cas de rupture de stock chez les distributeurs ou de hausse des prix, l’utilisateur pourrait se retrouver dans une situation inconfortable. En revanche, cette problématique concerne également les autres systèmes de chauffage utilisant des combustibles fossiles comme le fioul ou le gaz.

La rentabilité du poêle à granulés : faire le calcul

Pour évaluer la rentabilité de l’installation d’un poêle à granulés, différents facteurs doivent être pris en compte :

  1. L’investissement initial : cela inclut le coût d’achat du poêle et les frais d’installation par un professionnel qualifié. Il est important de noter qu’il existe des aides financières permettant de réduire ces coûts, comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE) (remplacé par MaprimeRenov et la prime CEE) ou l’éco-prêt à taux zéro.
  2. Les économies d’énergie réalisées : il faut considérer la différence entre votre consommation actuelle et celle que vous auriez avec un poêle à granulés, en prenant en compte le rendement de l’appareil, le prix des granulés et les besoins de chauffage spécifiques à votre logement. « Nous avons bénéficié de Maprimerenov et de la prime CEE, ce qui a réduit notre investissement initial de 30%. En prenant en compte les économies réalisées et les aides, le retour sur investissement sera atteint en moins de 5 ans, » déclare Hélène.
  3. Les coûts d’entretien et de fonctionnement : il est nécessaire d’évaluer aussi les dépenses liées au nettoyage, à la maintenance et à la consommation électrique du poêle sur sa durée de vie estimée (environ 15 à 20 ans).

Une fois que ces postes sont chiffrés, il suffira de comparer le résultat avec les autres solutions de chauffage disponibles sur le marché, telles que le poêle à bûches, la chaudière à condensation, la pompe à chaleur ou encore le chauffage électrique.

Facteurs influençant la rentabilité d’un poêle à granulés

Le choix du modèle et des options

Opter pour un poêle à granulés de qualité supérieure avec un rendement élevé et une bonne durabilité peut s’avérer plus rentable sur le long terme. De même, certaines options comme la programmation horaire, la télécommande ou la possibilité de distribution d’air chaud dans d’autres pièces peuvent améliorer le confort d’utilisation et optimiser les économies d’énergie. « Nous avons opté pour un modèle avec programmation horaire, ce qui nous permet de mieux gérer notre consommation et d’optimiser les économies d’énergie, » indique Maxime.

La qualité de l’installation

Faire appel à un professionnel qualifié et expérimenté est crucial pour garantir une installation performante et sécurisée. Un mauvais raccordement, une évacuation mal dimensionnée ou un système de régulation inadapté pourraient entraîner des surconsommations d’énergie, des problèmes de fonctionnement et même des risques pour la santé (intoxication au monoxyde de carbone).

L’évolution des prix des granulés

Si les granulés de bois sont actuellement un combustible relativement bon marché, leur coût pourrait évoluer en fonction des fluctuations du marché, de la disponibilité des matières premières et des politiques environnementales. Il est donc essentiel de suivre ces tendances afin d’anticiper les impacts sur la rentabilité du poêle à granulés. « En 2022, le prix du sac de granulés a pratiquement doublé et nous l’avons ressenti sur la facture de chauffage… mais si nous étions resté au gaz, le résultat aurait été bien pire ! », conclu Maxime. Finalement, le poêle à bois est un atout de taille dans cette période de crise énergétique, car le bois reste bien l’énergie la moins chère du marché.

L'équipe Optireno