La rénovation écologique : un gain pour l’environnement

Avec la mouvance et les défis d’un monde de plus en plus écolo, toutes les maisons devront, en France, se conformer aux règlements sur l’écologie et les économies d’énergie. Pour ce faire, les nouvelles maisons devront être écologiques et celles existantes devront être rénovées.

Si votre maison a besoin de travaux de rénovation, saisissez l’occasion ! Améliorez votre confort thermique, réalisez des économies d’énergie, bref rendez-la plus écolo et gagnez en confort au passage… Vous vous demandez certainement : une rénovation écologique de votre logement, pour quoi faire ? Par où commencer ? Quelles solutions choisir pour réaliser des économies ? Comment se faire conseiller sans se faire avoir ? Cet article est fait pour vous !

Rénovation écologique

La rénovation écologique : Qu’est-ce que c’est déjà ?

Globalement, la rénovation écologique consiste à rénover une habitation en prenant en considération les enjeux environnementaux contemporains. Ces enjeux sont nombreux et de diverses natures.

On peut citer en premier lieu l’épuisement des ressources naturelles de la terre. Ces dernières sont soit limitées soit menacées par nos modes de vie. Les changements climatiques dus à l’émission des gaz à effet de serre (CO2, gaz fluorés, méthane…) sont également légion. Enfin, les problèmes de santé humaine et de biodiversité ne peuvent être ignorés.

Une rénovation est dite donc écologique lorsqu’elle est consciente de tous ces enjeux, lorsqu’elle est soucieuse et respectueuse de l’environnement. L’objectif est de parvenir à limiter les pollutions locales ainsi que les risques sanitaires.

Quels sont les travaux à engager pour une rénovation écologique ?

Une fois que vous avez réalisé votre DPE, Diagnostic de Performance Énergétique (pour mesurer la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre de votre maison), vous aurez, en fonction de son incidence, divers types de travaux à entreprendre pour avoir une maison verte.

S’il fait trop froid, vous penserez aux travaux d’isolation ou à changer le système de chauffage pour un nouveau plus performant et plus soucieux de l’environnement.

S’il fait trop chaud, pensez à faire de l’ombre en plantant des plantes, à installer un système de climatisation peu consommateur, à isoler votre toiture et vos murs…

Au cas où la maison est humide pensez la ventilation. Vous devrez choisir un équipement de ventilation pièce par pièce avec une VMR (ventilation mécanique répartie) ou une VMC (ventilation mécanique contrôlée) plus sophistiquée.

Quels que soient les travaux, il vous faudra opter pour des équipements très peu énergivores ainsi que des matériaux biosourcés, autrement dit écologiques. Un grand nombre d’entre eux sont disponibles sur le marché français. Pour l’isolation, pensez par exemple au chanvre ou à la laine de mouton, aux fibres textiles recyclées, à la paille, etc.

Rassurez-vous : Ceux-ci sont tout autant performants que les matériaux traditionnels utilisés en rénovation. Mais vous devrez être bien conseillé(e).

Sachez qu’il existe des aides de l’État à la rénovation écologique d’un logement, comme MaPrimeRénov, l’éco prêt à taux zéro, la prime énergie, les subventions Anah, ou la TVA à tau réduite. En plus de réduire les factures d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre, la rénovation écologique peut également améliorer la qualité de vie et la valeur de revente de la maison. Les aides à la rénovation écologique sont une étape importante dans la transition vers une économie plus durable et un avenir plus propre pour tous.

À quels professionnels faire appel pour sa rénovation écologique ?

Pour l’ensemble des travaux de rénovation écologique, plusieurs professionnels du bâtiment vont contribuer à améliorer les performances thermiques et énergétiques de votre maison :

  • Le maçon sera le premier à intervenir pour réaliser un agrandissement ou si votre habitation nécessite d’importants travaux de gros œuvre ;
  • Le façadier réalisera le ravalement imposé tous les 10 ans pour votre façade notamment son étanchéité ;
  • Le couvreur-zingueur pour effectuer une meilleure isolation la toiture ;
  • Le charpentier en collaboration avec le couvreur lutte contre les déperditions de chaleur par le toit. Il restaure la charpente ancienne ;
  • Le menuisier lors de la rénovation, installe les ouvertures de votre habitation ;
  • Le plaquiste installe les cloisons intérieures, isole les combles, murs, plafonds et recouvre les plaques de plâtre ;
  • Le plombier, souvent chauffagiste vous aidera à mettre en place un système de chauffage plus performant.

Le domoticien est le dernier à intervenir dans les travaux de rénovation. Il possède des compétences en électricité et en télécommunications et installe des systèmes techniques pour programmer ou commander à distance vos appareils de chauffage, de ventilation ou vos appareils électriques.

Soulignons que vous pouvez faire appel à une société spécialisée en rénovations écologiques pour réaliser vos travaux et gagner donc du temps en planification logistique du chantier. À tout moment, vous pouvez aussi bénéficier d’une assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO), indemnisable sous conditions dans le cadre de MaPrimeRénov’, à hauteur de 150 €.

Quelles sont les étapes de la rénovation écologique ?

Il n’existe pas d’ordre pré établi pour engager des travaux d’économie d’énergie sur la maison. Mais vous commencerez le plus souvent par :

  • L’isolation. 80 % des dépenses énergétiques dans les habitations sont liées au chauffage. L’isolation est si importante qu’il faut agir à différents niveaux en fonction des pertes enregistrées. Tout en tenant compte du budget prévu. Un repérage des ponts thermiques, c’est-à-dire les endroits où la perte de chaleur est la plus importante, est nécessaire à ce niveau. Il faudra inspecter la toiture, les angles des murs, les fenêtres et les portes-fenêtres…On considère que, pour la rénovation écologique d’une maison, l’ordre de priorité des travaux est : le toit, les murs, les fenêtres et autres ouvertures et enfin le sol. L’isolation par l’extérieur est le meilleur rempart contre les ponts thermiques.
  • La ventilation, une fois l’habitation bien isolée (même si elle ne devient pas complètement étanche). Votre habitation peut ressembler à une bouteille isotherme emprisonnant l’humidité dégagée par l’activité humaine. Pour éviter certains désagréments (mauvaises odeurs, moisissures, etc.), il faudra laisser entrer suffisamment d’air neuf et en assurer la circulation. La VMC double flux est plus que recommandée.
  • Le chauffage. Vous avez deux solutions : améliorer le système existant ou le remplacer par l’une des solutions sus évoquées.

La rénovation écologique peut se réaliser pièce par pièce aussi. Pour une rénovation écologique de la cuisine, on parle de l’installation d’appareils électroménagers économes en énergie, de luminaires LED, de comptoirs en matériaux durables et écologiques, ainsi que la réduction des déchets en utilisant des produits et des emballages réutilisables. Dans la salle de bain, une rénovation écologique peut impliquer l’utilisation de toilettes à faible débit, de douches à débit réduit, de matériaux de construction écologiques, de robinets à économie d’eau et de luminaires à LED. La rénovation écologique dans un appartement peut améliorer considérablement son efficacité énergétique et réduire les coûts de consommation d’énergie tout en préservant les ressources naturelles et en améliorant la qualité de l’air intérieur.

Quelles sont les normes à observer dans le cadre d’une rénovation écologique ?

La réglementation de l’habitat écologique en France est variée. La rénovation écologique est ainsi gouvernée par :

  • La RT 2012 (réglementation thermique 2012) qui définit les consommations énergétiques des bâtiments neufs (limitées à 50kwhep/(m².an) conformément à la loi Grenelle de l’environnement.
  • Le label HPE (label haute performance énergétique) qui atteste que le bâtiment est conforme au niveau de performance énergétique globale grâce à des évaluations. La certification est délivrée par des entreprises privées ayant passé une convention spéciale avec le ministère.
  • Le label HQE (label haute qualité environnementale) qui vise à réduire considérablement les conséquences néfastes d’une construction ou d’une rénovation sur l’environnement.
  • Le label BBC (label basse consommation) qui vise à limiter la consommation d’énergie d’un bâtiment et les gaz à effets de serre. Les tests sont réalisés par des professionnels certifiés par l’état. A l’heure actuelle, les nouvelles constructions doivent être BBC.

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